Zero Trust : pourquoi adopter cette stratégie en 2025 ? 

Face à l’explosion des cyberattaques, la transformation numérique et la généralisation du télétravail, les modèles traditionnels de cybersécurité ne suffisent plus. Aujourd’hui, les entreprises de toutes tailles sont vulnérables aux attaques informatiques sophistiquées : vols d’identifiants, ransomwares, phishing, attaques de supply chain… 

Dans ce contexte, l’approche Zero Trust devient incontournable en 2025. Ce modèle de sécurité part d’un principe simple : ne jamais faire confiance par défaut, toujours vérifier. Voyons pourquoi et comment l’adopter pour renforcer la protection des systèmes d’information. 

Pourquoi le Zero Trust est indispensable ? 

1. Hausse des cyberattaques 

Les cyberattaques augmentent d’année en année, et 2025 ne fera pas exception. Selon le Verizon Data Breach Report, 24 % des violations de données sont dues à des identifiants compromis. Avec le développement du cloud et du travail hybride, les entreprises doivent renforcer leurs accès et surveiller en continu leur réseau. 

Lire notre article sur la cybersécurité en 2025 : un défi stratégique pour les PME 

2. Travail hybride et cloud computing 

Le périmètre traditionnel de sécurité a disparu. Aujourd’hui, les collaborateurs accèdent aux systèmes depuis divers appareils (PC, mobiles, tablettes) et via des réseaux potentiellement non sécurisés (Wi-Fi publics, VPN mal configurés). Le modèle Zero Trust assure un contrôle permanent des accès, quel que soit l’endroit ou le périphérique utilisé. 

3. Réglementations de plus en plus strictes 

Les nouvelles directives européennes comme NIS2 (Network and Information Security) et DORA (Digital Operational Resilience Act) imposent un contrôle rigoureux des accès aux infrastructures critiques. Les entreprises doivent donc se conformer à ces réglementations sous peine de lourdes sanctions. 

Lire notre article sur la Directive NIS2  

Les 3 piliers du Zero Trust 

Le Zero Trust repose sur trois principes fondamentaux qui permettent de minimiser les risques de compromission : 

1. Vérification stricte (Never Trust, Always Verify) 

Evoluer de la “confiance implicite” au “contrôle permanent” en autorisant et en authentifiant à chaque demande d’accès : les utilisateurs, les applications et les appareils. 

L’authentification traditionnelle avec identifiant/mot de passe est insuffisante et elle doit être renforcée par des mécanismes d’authentification robustes : 

Ces solutions permettent de ne plus exposer vos données lors d’un vol de mot de passe. 

2. Accès à des privilèges minimum (Least Privilege Access) 

L’application du Principe du Moindre Privilège (Least Privilege Access) repose sur la limitation stricte des droits et permissions accordés aux utilisateurs, services et applications.  

L’objectif est de réduire la surface d’attaque en limitant les droits accordés aux utilisateurs et services, avec comme objectif de :  

L’avantage ? Limiter l’impact d’une attaque si un compte utilisateur est compromis. 

3. Surveillance continue et analyse comportementale 

Dans une approche Zero Trust, il faut toujours partir du principe qu’une compromission peut déjà être en cours (Assume Breach). La surveillance continue des accès et des comportements est donc essentielle pour détecter et répondre rapidement aux menaces. 

Le Zero Trust repose sur une analyse en temps réel des activités via : 

Par exemple, si un collaborateur basé à Nantes se connecte subitement depuis un pays inconnu, une alerte est déclenchée. 

Comment mettre en place une stratégie Zero Trust ? 

Adopter le Zero Trust demande un changement d’approche en cybersécurité. Voici les étapes clés pour l’implémenter efficacement : 

1. Cartographier les ressources et les accès 

Avant de mettre en place un cadre Zero Trust, il est essentiel d’identifier les utilisateurs, applications, équipements et données critiques. 

Objectif : déterminer qui accède à quoi, comment et pourquoi. 

2. Renforcer l’authentification et l’identité 

L’authentification des utilisateurs et des machines est un élément central du Zero Trust. 

Objectif : garantir que chaque utilisateur est bien celui qu’il prétend être et qu’il accède uniquement aux ressources nécessaires. 

3. Appliquer le principe du moindre privilège (Least Privilege Access) 

Les utilisateurs et les systèmes ne doivent disposer que des accès strictement nécessaires. 

Objectif : réduire l’exposition aux attaques en limitant l’étendue des accès. 

4. Surveiller en permanence les activités 

Le Zero Trust implique une surveillance constante des activités et des accès. 

Objectif : réagir rapidement aux menaces et limiter les dommages en cas de compromission. 

5. Sensibiliser les collaborateurs 

La cybersécurité ne repose pas uniquement sur la technologie, mais aussi sur les bonnes pratiques des utilisateurs. Des formations régulières permettent de réduire considérablement les risques de phishing et d’attaques internes. 

Découvrez notre infographie sur les étapes clé pour mettre en place une stratégie Zero Trust

Zero Trust & productivité : frein ou atout ? 

Une idée reçue est que Zero Trust ralentit le travail des employés. C’est faux ! Avec les bonnes solutions, il est possible d’allier sécurité et fluidité : 

 Exemple : Un utilisateur accède automatiquement à ses applications après une authentification biométrique sans devoir entrer un mot de passe. 

Conclusion : le Zero Trust, un impératif en 2025 

Les cybermenaces sont plus sophistiquées que jamais. Ne pas adopter le Zero Trust, c’est laisser une porte ouverte aux attaques. 

En 2025, les entreprises doivent impérativement sécuriser leurs accès, protéger les identités et surveiller en continu pour anticiper les menaces. Epsight vous accompagne dans la mise en place d’une stratégie Zero Trust adaptée à votre organisation.